vendredi 20 mars 2015

rucher St Jeannet, 2e visite


compte rendu et photos de Françoise Dalban:

14h: Un peu de soleil et 12 adhérents fidèles au rucher des Sausses en ce premier jour de printemps ! Durant la semaine le temps a été maussade et les abeilles risquent de manquer de nourriture et de chaleur.
Objectif de la session : Partitionner l’ensemble des ruches sur 5 cadres maximum.
Partitionner permet de réduire le volume de la ruche, en insérant un cadre dont on isole un côté avec une plaque de polypropylène* (paroi verte sur les photos): 
en procédant ainsi, on restreint le volume à chauffer et on facilite la montée en puissance de la colonie.
Explications sur la partition et fabrication des cadres de réduction:
(cliquer sur les photos pour les agrandir)







Ces partitions permettront aussi la mise en place des ruches Langstroth à la prochaine session, dans un objectif de transition Dadant => Langstroth. Quand les colonies seront suffisamment développées, on placera les corps de ruche Langstroth au-dessus des corps actuels Dadant, et les abeilles, qui se sentiront à l’étroit du fait des partitions, monteront étendre leur domaine d’activité dans les corps Langstroth. L’avantage des ruches Langstroth est de permettre des divisions plus précoces, pour éviter les essaimages. Elles peuvent également être transhumées plus facilement que les ruches Dadant, car elles sont moins hautes et donc plus légères…et cela sera nécessaire dès juillet quand les frelons asiatiques attaqueront !
Lors de notre visite la semaine dernière, deux ruches semblaient s’activer sur 8 cadres : la n°8 et la n°7. Les autres étaient sur 4 ou 5 cadres. L’objectif était de prendre des cadres de couvain frais dans ces 2 ruches fortes et de les transférer dans les ruches plus faibles afin de les relancer.

On ouvre la ruche n°5. L’activité est sur 4 cadres. Xavier pense qu’il serait bon de renforcer cette colonie trop faible avec un cadre de couvain venu d’une colonie plus forte.

On ouvre la ruche n°8 espérant y trouver un cadre de couvain à transférer. On s’aperçoit qu’en fait l’activité n’est que sur 5 cadres, et même si les 2 du milieu sont bien pleins, on décide de laisser la ruche en l’état et de la nourrir avec du sirop 70% sucre + 30% eau : cette composition un peu supérieure à celle du nectar naturel des fleurs (il est de 50/50), va permettre aux abeilles de développer la colonie, comme si la floraison avait déjà bien démarré aux alentours.
On observe aussi quelques alvéoles operculées de mâles (faux-bourdons).  






On voit aussi la ligne verte qui délimite la partition. On a placé le cadre de partition sur la gauche, car en observant la planche d’envol on a vu que les abeilles entraient et sortaient plutôt de l’autre côté et c’est donc plus à droite qu’est la reine, pas au centre.
On ouvre la ruche n°7 : Magnifique! Il y a du miel, du pollen, le couvain est compact et régulier. On prélève un cadre bien rempli de couvain. Xavier tape un coup sec sur la tranche pour faire retomber les abeilles dans leur ruche, et on transfère ce cadre dans la ruche n°5, ce qui va renforcer sa colonie plus faible. On partitionne cette ruche pour que les abeilles ne s’épuisent pas après ce transfert de cadre et on la nourrit avec le même sirop.










Les autres ruches, nous l’avions noté la dernière fois, sont sur 5 cadres, donc nous allons les partitionner et les nourrir, sans ajouter de couvain car elles semblent suffisamment fortes.
Les binômes se préparent à effectuer sur les ruches dont ils sont responsables l’opération de partition telle que Xavier nous l’a montrée. Il faut opérer vite, car le temps a passé, il fait plus frais =>ne pas laisser la ruche ouverte trop longtemps. En effet, la température interne est toujours de 32 à 33 degrés et une ouverture prolongée refroidit le couvain.

Travail des binômes sur les ruches restantes : partition et nourrissement.






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